Aujourd'hui voici une recette tout en légèreté, à déguster lors de ces chaudes journées d'été. Il s'agit d'une recette  light car presque sans matière grasse. Les ingrédients sont peu nombreux et le tout est très facile à réaliser. 

On pourrait presque appeler cette recette "La soupe 4C" : courgette, curry, curcuma et crème de riz. Tous ces ingrédients se mêlent très bien pour donner une texture agréable en bouche, légère et onctueuse.

La courgette est à prendre de préférence bio, afin de préserver tous les nutriments présents dans la peau. Il suffira alors de la rincer un peu sous l'eau.

Le curry et le curcuma sont deux épices qui permettent de relever ce plat, assez fade sans eux. Le curry est un mélange d'épices indien dont le curcuma fait partie. Les vertus de ce dernier sont de plus en plus mises en valeur, et pour cause! Il a un pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire. l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) lui reconnaît même une action protectrice sur la muqueuse de l'estomac. Pour une meilleure absorption du curcuma en poudre, il est bon de l'associer avec du poivre noir fraîchement moulu et un peu d'huile végétale, comme l'huile d'olive.

Voici les ingrédients dont vous aurez besoin pour réaliser cette recette: pour 4 personnes, préparation : 45 minutes

- 2 belles courgettes bios

- 1 oignon jaune

- 50 ml de crème de riz (ou autre crème végétale)

- une pincée de curry

- une pincée de curcuma

- une pincée de poivre noir

- sel (à votre convenance)

- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive

Rincer et couper grossièrement vos courgettes. Peler et couper votre oignon.

Mettre dans une casserole et couvrir d'eau. Porter à ébullition (sans saler) puis cuire à feu moyen environ 20 minutes.

Quand les courgettes sont bien cuites (piquer avec un couteau), mettre les courgettes et l'oignon dans un blender et ajouter un peu d'eau de cuisson. Ne pas tout mettre d'un coup, vous risquez d'avoir un texture trop liquide. Il est préférable d'ajouter du liquide après coup afin d'ajuster la texture souhaitée.

Mixer au blender. Ajouter la crème de riz et les épices. Mixer à nouveau. Ajouter le sel (et du bouillon si besoin) à votre convenance et mélanger une dernière fois.

Verser cette soupe dans un contenant, laisser refroidir à température ambiante avant de placer au frais.

Je préfère déguster cette soupe froide. La soir, elle est parfaite pour un repas léger mais savoureux. Elle peut aussi se déguster légèrement tiédie mais pas chaude, à mon goût, car les épices peuvent devenir assez lourdes.

Aujourd’hui je vous présente une recette de produit lavant pour les mains. Cette recette a surtout un but éthique, de protection de la planète et de notre peau, par la même occasion. En effet, un gel lavant pour les mains ne coûte plus, de nos jours, que quelques centimes. La recette que je vous propose aura à peu près le même coût (vous ne ferez pas de grandes économies de ce côté-là), par contre elle n’est composée que de 4 ingrédients et là, votre peau et la Terre vous disent « merci » !

En plus, toute la Provence est contenue dans un flacon grâce au petit mélange qui suit.

Pour réaliser cette recette, il vous faudra :

-     450 ml d’eau bouillante (à la bouilloire c’est très bien)

-      2 belles cuillères à soupe de savon de Marseille (parce que, dans le Sud, on est généreux !) en copeaux (je vous dis comment faire juste après)

-      2 cuillères à café d’huile d’olive

-      3 cuillères à café de glycérine végétale (ou de miel liquide, il aura le même pouvoir recherché, c'est-à-dire un humectant)

-      Facultatif : 5 gouttes d’Huile Essentielle de Lavande

Pour commencer, dans un récipient, râper le savon de Marseille à l’aide d’un économe, ça marche très bien et ce n’est vraiment pas compliqué.

Faire bouillir l’eau, et la verser sur les copeaux de savon en fouettant bien, afin de dissoudre le savon.

Ajouter l’huile d’olive et la glycérine végétale, et mélanger.

Pourquoi l’huile d’olive ? A dire vrai, vous pourriez mettre n’importe quelle huile végétale. J’ai choisi l’huile d’olive 1) car elle est chère à mon cœur, 2) car elle est idéale pour les peaux sèches, sensibles et irritées, étant nourrissante, pénétrante, apaisante et réparatrice.

Quand le mélange a refroidi (c’est très important, un mélange trop chaud annule les effets de l’huile essentielle), ajouter l’huile essentielle de Lavande.

Pourquoi la lavande ? A dire vrai, vous pourriez mettre n’importe quelle huile essentielle. J’ai choisi l’huile essentielle de Lavande 1) car elle est chère à mon cœur, 2) car elle est idéale pour le soin des peaux sensibles, apaisante et régénérante.

Transférer le tout dans un flacon pompe.

Test produit: le produit a une couleur verte due au savon de Marseille. Sa texture est liquide, c'est pour cela que je n'ai pas dit "gel lavant". Elle pourrait en déranger certains mais ce n'est pas mon cas. Le savon imprègne bien les mains mais ne mousse pas. Une bonne odeur de lavande s'en dégage. Il lave bien et se rince très facilement. Encore humides, vos mains sont un peu rèches, mais une fois bien sèches elles sont toutes douces et ne tiraillent pas. Aucune allergie constatée.

Alors non, ça ne vaut sans doute pas les généreux gels lavants moussants du commerce plein de produits artificiels, mais prendre soin de sa peau, de sa planète et avoir le plaisir d'utiliser un produit "home made", c'est quand même chouette non? Allez, on applaudit des deux mains 

Aujourd'hui je vous présente une recette rapide et facile à réaliser. Je la fais régulièrement pour changer des yaourts au soja dont il ne faut pas trop abuser. J'ai déjà acheté des crèmes au lait de riz ou au lait d'avoine dans le commerce, mais je les trouve trop gélatineuses. J'en ai quelques unes dans mon placard car elles ont l'avantage de se garder longtemps à température ambiante, et peuvent donc dépanner de temps à autres. Mais, en règle générale, je préfère le "fait maison".

Voici les ingrédients dont vous aurez besoin pour réaliser cette recette de crème aux oeufs: pour 6 pots de 125 ml, préparation: 10 minutes, cuisson au Multi délices: 25 minutes.

Si vous n'avez pas de Multi délices, attention, vous pouvez quand même réaliser cette recette: il vous suffira de verser votre crème dans des ramequins individuels, et de les faire cuire environ 30 minutes au bain-marie (c'est-à-dire posés sur la plaque lèche-frites remplie d'eau), dans un four préchauffé à 180°C.

- 40 cl de lait végétal, ici du lait d'avoine

- 15g de Maïzena

- 15cl de crème de riz

- 2 oeufs

- 60g de sucre de canne complet (à moduler à la baisse selon vos envies)

Dans une casserole, délayer la fécule de maïs dans un peu de lait froid. Puis y ajouter le reste du lait et la crème de riz. Faire chauffer jusqu'à ce que le mélange épaississe un peu.

Dans un autre récipient, mélanger les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange mousse.

Ajouter le liquide tiédi tout en mélangeant bien.

Répartir le mélange dans les pots.

Si vous avez un Multi délices: remplir la base de l'appareil avec de l'eau jusqu'au niveau max. Brancher la yaourtière, sélectionner le mode "desserts lactés" et appuyer sur "OK". Régler le temps de cuisson à 25 minutes.

Sinon, enfourner vos pots ou ramequins pour 30 minutes à 180°C au bain-marie.

Laisser bien refroidir les pots avant de les placer au réfrigérateur, avec leur couvercle. Avant le passage au frais, la crème est encore bien tremblotante, ce qui est normal. Le froid va la figer un peu, mais la texture restera tout de même bien crèmeuse.

Alors, à vos cuillères, prêts, partez !!

Aujourd'hui, je vous présente une recette qui a une connotation enfantine. Un peu comme pour Marcel, ces Magdalenas ont un goût de nostalgie. Ces madeleines espagnoles ne ressemblent pas vraiment à leurs cousines françaises, ni du point de vue de la forme, ni de celui du goût ou de la texture. Mais, comme les madeleines, elles sont excellentes! Je dirais même plus légères.

A dire vrai, je n'ai jamais mangé ces Magdalenas ailleurs qu'en France. On les achetait dans de grosses boîtes en plastique transparent, avec un couvercle coloré, bien pratiques à réutiliser. Un jour, j'en ai acheté, pensant retrouver les saveurs de mon enfance...mais qu'elle ne fut pas ma déception. Les madeleines avaient, certes, la bonne forme, la bonne texture, mais le goût n'avait rien à voir avec celui de mes souvenirs. Elles avaient un goût de beurre, sacrilège pour ces gâteaux espagnols! Voici une recette qui redonne aux Magdalenas leur saveur ensoleillée, avec un zeste de citron et un peu d'huile d'olive. Je suis ravie de vous proposer cette recette en version sans lait, sans gluten, qui plus est.

A vous d'essayer et de me dire ce que vous en avez pensé! 

Voici la liste des ingrédients: pour environ 10/12 Magdalenas, temps de préparation: 10 minutes

- 2 oeufs

- 250g de farine sans gluten, je fais un mélange avec 200g de Mix pâtisserie Ma vie sans gluten et 50g de Maïzena

- 80g de sucre de canne complet

- 1 sachet de levure chimique sans gluten

- 1 zeste de citron bio si possible (le mieux est citron jaune, faute de jaune dans mon réfrigérateur, j'en ai pris un vert, ça marche aussi mais la saveur est un peu moins prononcée à mon goût)

- 10 cl de lait végétal, ici lait d'avoine (le plus neutre en goût)

- 40gr d'huiles répartis en 30gr d'huile neutre type tournesol (ici un mélange de 4 huiles) et 10gr d'huile d'olives

- 1 pincée de sel

- un peu de sucre blanc pour faire "croûter" les Magdalenas

Fouetter le sucre avec les 2 oeufs entiers jusuqu'à ce que le mélange blanchisse mousse.

Ajouter le lait, puis les farines et la levure, bien mélanger.

Ajouter les huiles, les zestes du citron et une pincée de sel.

Remplir des caissettes à muffins: je les ai doublées, sinon le moule s'effondre à la cuisson, je mets une belle cuillère à soupe de pâte dans chaque caissette.

Saupoudrer de sucre blanc.

Enfourner à 180°C (four préchauffé) pour 18 minutes.

Les Magdalenas doivent être bien levées et dorées. Les laisser refroidir sur une grille avant de les déguster! Elles se conservent quelques jours dans une boîte en métal. Elles se congèlent aussi très bien, il suffit de les repasser 5 minutes au four pour pouvoir les déguster comme si vous veniez de vous mettre aux fourneaux! 

Bonne dégustation à tous, moi je vous laisse, c'est l'heure de goûter ;-)

Le Puits des Bans est une petite randonnée (4km400 et, au cumulé, 250m de dénivelé), qui suit, une fois de plus, la Souloise. Pour accéder au départ, il faut emprunter la D117 et tourner à droite direction « Mère Eglise » (au passage, classée monument historique depuis 1927, édifice du XIe siècle !). Peu après, vous verrez un petit pont, le « pont de la Cerise » (on cherche toujours pourquoi à vrai dire !) et un parking sur votre gauche. Le départ du sentier est juste avant le pont.

Le sentier n’est pas compliqué, bien ombragé et signalé. Cette balade est un aller-retour qui comporte toutefois quelques passages techniques, seulement à la fin. Il s’agit d’une petite traversée de rocher où il faut se tenir à un câble et l’escalade de rochers avec l’aide de marches. Mais croyez-moi, si j’ai réussi, téméraire comme je suis, vous y arriverez c’est sûr ! Et puis, c’est assez amusant car vraiment pas très dangereux.

Arrivés en haut de la balade (encore un petit effort pour escalader ce gros bloc rocheux en vous hissant à ce câble métallique), la vue est stupéfiante. Vous êtes dans une immense grotte creusée dans la montagne.

Voyant des personnes en combinaison et frontale sur, ben oui, sur le front, nous avons demandé des explications. En fait, Le Puits des Bans s’appelle ainsi car il y a une grotte sous-terraine où l’on peut y pratiquer la spéléologie. Chose tout aussi surprenante, lorsqu’il pleut très fort, l’exsurgence des Gillardes (cf. article précédent) n’est pas suffisante pour évacuer toute l’eau, qui ressort en geyser par Le Puits des Bans, et peut toucher jusqu’en haut de la grotte !

Le lendemain, bien échauffés par 4 jours de marches, nous avons décidé de nous attaquer au « gros morceau » de la semaine : la Crête de l’Âne avec ses 7km400 et son dénivelé de 550m.

Je ne vous cacherais pas que la montée fut éprouvante, autant pour les jambes, que le souffle et le rythme cardiaque. Le point culminant de cette randonnée est à 2 045m, donc l’oxygène se fait quand même un peu plus rare et on le ressent, les pauses devant être plus fréquentes.

Mais quelle satisfaction, tant pour le corps que pour l’esprit, d’avoir réussi ce défi ! Le paysage est à couper le souffle (voilà peut-être une autre explication !) et se modifie en permanence. Au départ, vous avez la tête dans les sapins et, tout en haut, elle touche presque les nuages. Au départ, vous voyez encore bien la station, mais plus vous montez, plus vous découvrez un espace sauvage, quasi désertique.

Désertique, pas tant que ça ! En effet, arrivés au sommet, nous avons été salués par deux gros Patous, qui surveillaient un troupeau de brebis. J’avoue, je n’étais pas très rassurée entourée de ces deux grosses peluches bêbêtes là. Le berger est même venu nous saluer. Après une pause repas bien méritée mais écourtée à cause de gros nuages gris (température 8/10°C), nous avons amorcé la descente. A part un départ un peu raide, elle s’est très bien faite.

Nous avons donc vaincu « L’âne », du moins nous en avons fait le tour ! Pourquoi « l’âne » ? Apparemment, en regardant ce rocher depuis Superdévoluy, il ressemble à un âne allongé, la tête dans les pattes. Pour l’avoir examiné sous toutes les coutures, je n’ai vu ni tête, ni pattes, juste un merveilleux moment de partage avec la nature.